Afin d'éviter les accidents de "roulage" |
Surpriiiiise!
Ce sont 3 fantastiques degrés Celsius qui m'ont accueillis à l'aéroport de Bruxelles après 2 heures passées à bord d'un petit bolide de la flotte BrusselsAirlines.
Le voyage s'est plutôt bien déroulé, à base de "nous fous souhaitons un fol acréable", de "souhaitez fous une chique pour atterrissage" (je me suis d'ailleurs sentie un peu vexée d'être prise pour une lesbienne texane, j'ai compris plus tard qu'en fait c'était un bonbon), "je sais fous prendre fotre ferre mademoiselle?", de "feuillez reprendre fotre place afin de ne pas fous trébucher", "souhaitez fous le menu du diner?" (à 16h c est un peu étonnant, mais pas quand j'ai compris que le "diner" est le "déjeuner", easy), et enfin le fatal "la température extérieure est de 3°C, et il ne fa pas tarrrrder à dracher et les automobilistes devront faire attention à l'aquaplanage" (et en mettant le pied à l'extérieur de l'aéroport, j'ai bien compris que "dracher" signifiait "pleuvoir, mais alors bien mochement").
Bienfenue en Belchique!
Buddha, Demis et moi sommes donc rentrés en voiture avec mon papa. Buddha a très bien vécu son premier vol et profite de Verdun depuis 4 jours déjà.
Les activités tournent autour de longues balades dans la nature, mettre les pieds sous la table avant de se glisser sur le canapé, dormir, regarder des émissions pas franchement philosophiques, yoga, faire les magasins (ou le magasin...ou le supermarché...bref, aller au centre ville), lire, éviter les anciennes camarades de primaire avec poussettes (et donc avec des jogging, grosses racines noires sous cheveux jaunes, fard à paupière violet,...).
J'imagine que c'est la contre-partie de mon dernier mois de sur-sociabilisation.
Pour l'instant ça me fait du bien et je me console en me réjouissant d'avoir un teint frais, un regard clair et des cheveux brillants (su-per). Buddha quant à lui est super heureux et a retrouvé tout la zénitude de son enfance (celle qui m'a fait lui choisir son nom).
Pendant, qu'en fond, résonne Demis qui nous rappelle que "Loin des yeux loin du coeur, ça n'existe pas; Loin des yeux loin du coeur moi je pense à toi"