Warning: avant que vous vous lanciez dans la lecture de mes (trépidantes? longues pour sûr) aventures, je tiens à vous prévenir: ça va être long. Pas "comme d'hab", non je veux dire "vraiment long" car j'ai commence ce post, il y a 3 semaines et j'ai jamais pu le publier car problème de connexion, donc dès que j'avais un moment j'updatais, puis en rajoutais une couche et une autre...un gros pâté de Noël. Bon Appétit et joyeux xmas bru!
Le chemin parcouru depuis mon dernier post a été assez long au niveau kilométrique, mais plein de moments drôles et de surprises.
Je vous avais laissés la dernière fois du cote de Queenstown (voir point de départ de ma carte, sud ouest), d’où je devais décoller le lendemain, comme tous les jours environ.
Ce sont finalement 10 jours que j’ai passés là bas, totalement impossible de checker-out du Bungy Backpacker, en répondant « one more night » quand la gérante venait me réveiller tous les matins à 10h pour savoir si je voulais partir alors qu’elle savait que je venais de me coucher.
Je vous avais laissés la dernière fois du cote de Queenstown (voir point de départ de ma carte, sud ouest), d’où je devais décoller le lendemain, comme tous les jours environ.
Ce sont finalement 10 jours que j’ai passés là bas, totalement impossible de checker-out du Bungy Backpacker, en répondant « one more night » quand la gérante venait me réveiller tous les matins à 10h pour savoir si je voulais partir alors qu’elle savait que je venais de me coucher.
Je m’y suis faite de très bonnes amitiés, liées par des soirées qu'on pourrait qualifier de "n'importe quoi"... et des journées ballades ou simplement relaxes. Entre le Fergburger, partenaire de nos après soirées, le Buffalo qui avait des Ginger Wednesday (le mercredi les roux avaient des coups gratos), le Worldbar avec ses mixes un peu étonnants (Ray Charles avec Destiny Child), le Surreal où nos copains jouaient de temps en temps en live, etc….
Les Ginger Nights du Buffalo...Tout le monde affichant un tshirt "Ginger Lover"...Si c'est pas beau ca! |
Demis et son Jager...normal |
Car en NZ les paquets de clopes sont super implicites |
Lors de mon départ j’ai embarqué Philippe (frenchy) et Natacha (roastbeef) avec moi. Nous sommes partis tous les 3 avec la belle voiture toute neuve de Pierre (sorte de « surnom » involontaire que j’ai donné à Philippe…qui a vraiment une tête de Pierre). Après une centaine de km bercés par Coldplay (essentiellement « in my place » et « the scientist », que nous avons passés en boucle et au passage je suis contente de rencontrer d’autres psychopathes de la musique capables comme moi d’écouter une chanson pendant 1 heure), nous sommes arrivés a Wanaka.
Pourquoi Wanaka ? Pas pour son magnifique lac encadré par les glaciers, ni pour sa vie nocturne (relativement inexistante) mais pour que je puisse m’envoyer en l’air le lendemain, ce que j’ai fait. 12 000 pieds, Bam. C’était super...en fait c’est plutôt trop top génial. J’ai payé un mec pour qu’il saute avec moi et me film, histoire de vous faire vivre l’aventure. Je mettrais la vidéo en ligne très vite. 45 secondes de chutes libres, c’est juste la plus belle sensation que j’ai ressenti dans ma vie. Par contre, j’étais enrhumée (ce qui arrive 3 fois par semaine ici, car le temps est méga changeant) et du coup j’avais le nez bouché, et quand mes oreilles ont commencées à se boucher une fois le parachute ouvert, j’ai juste « souffert ma race », puis été totalement sourde pendant quelques heures. Du coup sur la vidéo on me voit totalement insupportable avant le vol (méga impatiente de sauter, je crois que vous vous souvenez de l’Ehlem excitée, sautillant partout avec une voie aiguë et parlant vite…), puis pendant la chute on ne voit que mes dents tellement je rigole et je m’éclate, puis à la fin de la vidéo on me voit sur le sol en train de me tenir les oreilles. La vidéo a donc été en quelque sorte de l’argent jeté par la fenêtre…d’un avion…«Lol » ?
ça n’enlève rien à l’expérience et j’espère vraiment pouvoir recommencer avant de rentrer. ça ne sera qu’une question d’argent je pense.
Ensuite nous sommes partis à Franz Joseph, à environ 500 km de Wanaka. Barbara, une amie de Philippe y gère un Backpacker et on y a été reçu comme des VIP. On a passé la soirée avec les staffs des différents Backpackers du village (village qui n’a qu’une rue et une 20taine de maisons à peine), très bonne ambiance. Nash, un maori de la team, vivant dans une autre planète, allait dans son coin pour mettre le feu à des bouteilles ou jongler avec boules de pétanque. On a fini dans sa maison à regarder « So High », dont il connaissait les paroles par cœur…et on n’a bien compris qu’il était effectivement totalement cramé.
A gauche le vrai, à droite sa version imprimé. Troublant? |
Voici un illustré des 4 différentes façon de mourir qu'offre le glacier de Franz Josef (derrière les pancartes) |
Le lendemain nous sommes parties Tach et moi, abandonnant notre Philipou qui devait retourner travailler à Queenstown. Je crois qu’il a pleuré…philippe, peux tu confirmer ?
Habillée comme une tortue et Tach comme un fantôme pas très beau (pluie obligeant), nous avons décidé de tenter le stop en direction du nord de l’ile, avec pour objectif NelsonGreymouth, Westport et Nelson, ainsi qu’un « up north » (signifiant « quelque part dans le nord »).
Ils nous ont laissé dans une ville pas vraiment jolie (disons même la station essence d'une ville moche) et nous avons attrapé une autre voiture au vol pour continuer jusqu’à Greymouth. Le conducteur travaillait dans la mine qui avait explosé 2 semaines auparavant, ensevelissant une vingtaine de personnes. J’avais suivi un peu l’accident et le conducteur nous a raconté l’histoire en nous donnant plus de détails. C’est un accident qui a traumatisé toute la ville minière de Greymouth où tout le monde connaissait au moins une des victimes, et la ville est donc est totalement en berne. Faute de transport, on a dû y rester pour la nuit et avons décidé d’aller dans un liquorstore (magasin qui vent les boissons) pour combattre la dépression de la ville.
Greymouth ça veut dire « bouche grise » et ça ressemble aussi à « grimace » et je pense que c’est pas une coïncidence. Liquor store fermé…et là on entend des espèces de cris masculins…nous étions interpellées par les employés de Cory’s Electrical, un magasin de composants électriques qui faisait sa soirée de noël sous le porche devant le magasin. Ils nous on offert de boire des coups avec eux, et 20 minutes plus tard on se retrouvait à faire le barbecue pour environ 25 mecs…très drôle comme situation.
Et hop, on se tape un bbq pour 25 mecs...et des nuggets de poulet au grill (?) à retourner une par une |
Parmi nos hôtes, le manager, qui nous a proposé de nous remonter à Nelson le lendemain matin. Il nous avait vu faire du stop un peu plus tôt et nous a expliqué que « up north » signifiait « fuck le nord » (rivalité entre l’ile du nord et l’ile du sud) et qu’il a appelé ses amis pour leur raconté qu’il avait vu 2 filles avec une pancarte indiquant « up north ». Les « up north girls » sont donc remontées à Nelson le lendemain.
Le Backpacker Paradiso, Nelson, était juste paradisiaque, avec sa grande piscine, son jacuzzi, son terrain de Beach volley, son « bus magique » (bus garé dans le jardin, qui se transformait en squat le soir, après 22h). On a donc profité un peu de tout ces supers « équipements » teuf pour rencontrer du monde, et faire un peu la fête.
Le Magic Bus |
Le lendemain, départ vers 6h du mat pour aller faire du kayak de mer à Abel tasman. On a pris notre bateau et on a été se promener avec Tach. On avait accès à des îles désertes, c’était trop beau.
Pendant que nous prenions ces photos, la marée est montée et a emporté mon sac à main. On a été à la pêche au passeport et aux portables et avons pratiqué les soins de premiers secours à Demis Roussos qui avait été victime de ce terrible accident...il n'a pas survécu. RIP! Mais rien n’est grave ici et nous sommes reparties.
Comment transformer une île déserte en poubelle? y amener 2 filles avec leurs fringues, picnic, et autres fillerades |
Et toujours la séquence zen |
Reparties dans notre traking en kayak, nous avons cru peut être faire une crise cardiaque en voyant un aileron énorme de requin se dirigeant vers nous. Il était à moins de 10 mettre et apparaissait et disparaissait en s’approchant. Nous étions au milieu de nulle part, donc nous ne pouvions rien faire d’autre que d’être fascinées par l’animal.
don't mess with extreme kayaking girls! |
8h de kayak plus tard, nous sommes rentrées et avons organisé notre lendemain.
Tach allait à Picton pour prendre le Ferry la menant à l’ile du nord et moi à Blenheim faire la route du vin, puis descendre à mon WWOOF surf dans les Catlins. Un mec nous a emmenées dans un village sur le chemin. Nous avons fait nos pancartes « Picton or Blenheim » et une autre « we’ve got chocolate » (nous avons du chocolat). Très bonne technique car on nous a pris rapidement, et on ne nous a même pas mangé notre chocolat.
Déposées dans un autre patelin, on a été récupérées par une 3eme voiture, qui a même fait un détour pour me déposer à Blenheim et ensuite déposer Tach à Picton. Après une semaine de trip ensemble, les au revoirs ont été assez difficiles. Tach et moi nous sommes entendues parfaitement à tous les niveaux. Donc petit pincement au cœur au moment de se séparer, mais la suite était excitante.
Je suis donc arrivée a Blenheim pour faire la route des vins, que je n’ai pas faite car arrivée trop tard finalement et je me suis organisée une petite route à domicile avec des mecs que j’ai rencontré dans le backpack, avec quelques bouteilles de la région et des bons petits rires. La Nouvelle Zélande a vraiment d’excellents Gewürztraminer et Riesling. J’espère pouvoir vous en ramener pour vous faire goûter.
Je devais partir le lendemain matin et était assez déglinguée (deglingada) de mes derniers jours donc dodo assez tôt. Je partais pour Christchurch le lendemain, et Pierre (un vrai Pierre cette fois), canadien, et moi avons décidé de partir ensemble en stop.
Avec un mec c est vraiment pas facile d’avoir une voiture, mais ce qui est moins simple c’est de passer 2heures avec un canadien qui a un accent insupportablement incompréhensible et qui n’est en plus pas du tout intéressant. L’accent seul ça aurait été, le coup de « l’autopouce est un transportant peu dispenseux » (le stop est un moyen de transport pas cher) ça passait. Par contre les conversations sur le fait que les portables c’est pour les gens qui n’ont rien à dire ou que internet ça empêche aux gens d’avoir des amis, c’était assez difficile à entendre, surtout quand il n’y avait pas d’arguments derrière. Quand il a décidé de me raconter comment ses parents ont abattu son chien, j’ai décidé de prendre un bus.
voici kaikoura...les couleurs ne sont pas retouchées et les montagnes derrière les nuages non plus! c est juste un truc de ouf! |
Et 500km plus tard, je suis donc arrivée à Christchurch, où j’ai passé la soirée avec Thomas, un français vraiment top, un cameraman dans le ciné, qui arrivait d’Australie où il avait passé un an à couper les testicules des taureaux. Il avait plein d’aventures de voyage à raconter, et je me suis rendue compte que moi aussi en fait.
Le lendemain matin départ à 7h (1h de sommeil) pour Dunedin, à 400 km environ. Super petite ville, bonnes vagues, des surf shops partout,…les gens ne sont pas méga sympa, mais bien plus beaux que la moyenne. J’ai été faire des emplettes pour préparer mon séjour surf vers lequel je me dirigeais et j’ai trouvé une combi trop belle (qui finalement est un peu fine pour surfer dans le sud, c'est-à-dire à coté du pôle sud).
évidemment j'ai faillit craquer devant cette planche Jagermeister |
Le soir j’ai bougé 2 italiens pour aller boire un coup et on a rencontré plein de gens assez sympas. Les filles de Dunedin ne sont apparemment pas réputées pour être accueillantes, et c’est marrant car elles l’étaient vraiment pas, surtout un groupe de minettes qui ont essayé toute la soirée de me voler mon cher chapeau blanc...Par contre les mecs ont été cool. Je trouve que les néo-zélandais sont bien élevés, un peu à l’anglaise, avec des « poussages de chaises » quand tu t’assoies, des « retirages de manteaux » ou des « ouvrages de portes ». Et quand tu te lèves de table, tout le monde se lève en même temps.
C’est plutôt déstabilisant, je crois que j’ai pas été habituée à ça (message pour mes amis les garçons ?).
J’avais un bus le lendemain vers 6h30, donc je suis rentrée difficilement et 20min de sommeil plus tard mon chauffeur était dans ma chambre pour me réveiller. J’ai sauté dans mon jean, mon chapeau blanc (qui est mon travel mate et qui apparaît sur toutes mes photos car je ne peux pas le ranger dans mon sac quand je voyage sinon il est tout plat...réfléchissez bien avant d'acheter des chapeaux en voyage) et j’ai foncé.
Le chauffeur me boudait car je m'étais pas réveillé et ne m’a pas adressé la parole pendant les 3 heures suivantes. J’étais seule avec lui dans le minibus, j’ai donc dormi, ce qui ne lui a pas plus, car il montait et baissait la musique sans arrêt. Ce qu’il ne savait pas, c’est que j’avais une grosse gueule de bois et que j’aurais pu dormir dans un concert de Metallica.
n'ai-je pas l'air heureuse à Kaka Point? |
A un moment sur la route, il s’est arrêté, a été prendre un beau coquillage bleu, a ouvert la porte du minibus, m’a offert le coquillage sans un mot et sans me regarder, a claqué la porte assez violemment et a redémarré. C’était super bizarre. Mais aucun passager n’a relevé du coup je me suis dit que c’était normal. Au moment où je vous raconte ça, je me rends compte que c’était super flippant comme attitude...
Puis on a été à Curio Bay où j’ai retrouvé Nick, chez qui je reste cette semaine. Je lui fais un peu de Community Management et je l’aide avec le ménage de ses maisons, genre même pas une heure par jour, je wax ses planches de surf et je fais des trucs cool. Et en échange j’ai le surf, son matos, le logement et les bonnes soirées avec lui. Il a vécu partout, il a surfé les plus grandes vagues, il y a des poster de lui dans des magazines de surf, c’est impressionnant.
Il est aussi bien barré avec un bon humour, du coup on rigole tout le temps. Il y a Arnaud, un autre wwoofeur qui bosse dans son camping et Tyler, du Colorado, avec qui je m'entends bien et avec qui je passe mon temps libre, qui n'est pas rare, car les grosses journées je travaille 2h.
Les choses sont tranquilou, pas trop de travail, beaucoup de temps libre, pas mal de surf, et apprendre à vivre au ralenti (voir image à droite)
Le surf est top là bas et j'ai pu enfin réussir à faire des take off sans poser le genou.
Et j'ai surtout vécu une expérience totalement folle. On m’avait prévenu mais j’y croyais pas. J’ai surfé avec 6 dauphins. Ils jouaient dans les vagues que je surfais et jouaient avec moi aussi. Ils m’ont entouré pendant un bon quart d’heure, ils nageaient sous ma planche, à coté. Ils étaient à même pas un mètre de moi. C’était juste hallucinant.
C’est vrai que 6 dauphins c’est vraiment impressionnant et les premières minutes j’étais fascinée mais pas 100% rassurée car ils sortaient de partout mais après j’ai joué avec eux et ils me suivaient partout.
J’ai aussi découvert les petits pingouins bleus, ce sont les plus petits du monde. Il y en a plein ici, à la nuit tombée. Ils viennent crier à ma fenêtre. Ceux que j’ai vus mesuraient une quinzaine de centimètres, c’était trop mignon. Ils courent sur leurs minuscules pattes quand je m’approche d’eux, du coup j’ai pas pu les prendre en photo encore. Et j ai vu les pingouins aux yeux jaunes tout a l’heure. Super mignons, environ 60cm, se baladant partout avec leur petite démarche rigolote.
Il y a des lions de mer aussi. Joueurs, comme des chiens. Ils sont sooo cute, ils viennent se coller à toi quand tu surf et te regardent, puis passent en dessous de ta planche et réapparaissent de l’autre coté. Et ensuite, ils t’invitent à les suivent (ouai non, pas du genre « veuillez me suivre mademoiselle »), ils s’éloignent, puis reviennent vers toi, puis s’éloignent puis reviennent, jusqu’à ce que tu suives leur chemin. Ils sont énormes et se collent vraiment à toi, c’est drole.
J'ai malheureusement pas pu les prendre en photo quand j'étais dans l'eau...
J'ai fait du Stand Up Padel (c’est un gros surf sur lequel tu es debout avec une rame) aussi, je recommande, c'est pas très loin du surf niveau sensation, mais en plus avec l'impression de marcher sur l'eau.
Une petite rando de 18km dans la forêt/montagne qu'on a bouclé en un peu moins de 2h, car on s'y est pris à l'arrach et le soleil se couchait (à 22h30), avec de mon cote 18 chutes dans la boue, 3 minutes à explorer les cascades qu'on allait voir, des décisions de reprendre sérieusement le sport, et des petits coups de pression quand les mecs se cachaient dans la foret en me laissant seule avec mon imagination.
A ce moment là de mon voyage, je ne mets toujours pas très souvent mes chaussures, je bois et me lave avec de l’eau de pluie, je fais du yoga sur la plage le matin et à force d’entendre Bob Marley et Fat Freddy’s Drop partout où je vais, je vous avoue que je les invite dans mes playlists perso aussi. (apparemment je me suis aussi approprié le costume de pingouin de Nick)
notre joyeux improbable Noël |
c'est un lion de mer, il a l air mignon comme ça |
sauf que quelques heures après avoir pris la photo précédente, il est venu nous chasser de notre espace...pas content le toutou |
Après quelques jours à Dunedin, j'ai dû me diriger tout doucement vers Christchurch, d'où décollait mon avion le 29 Décembre. Dans mon sac j'ai embarqué Graham (Canadien), Corantin (French) et Rosalyne (Allemande) et sommes partis avec la voiture de notre Canadien préféré pour un road trip de quelques jours. Au programme, du n'importe quoi, du camping sauvage à Kakanui (caca-nouille? pardon mais ahahaha encore), proche de Shit Hole (je ne peux pas traduire), du dodo dans la voiture, de la grande cuisine dans une cabane en bois dans une aire de jeu pour enfant, des bons moments et une super façon de finir mon voyage.
oui, les petits plaisirs de la vie! |
un réchaud, une cabane dans un arbre et des coquillettes = un dîner impromptu |
J'ai me suis dirigé vers l'aéroport, escortée par Matt, taxi, qui avait la tête d'un détenu carcéral mais avec qui j'ai vraiment rit...
la business class qui fait plaisir |
Toujours est-il que champagnes, cocktails, super nourriture, mini home cinéma, mini-bar, siège transformable en lit super confort, siège massant,...je ne pourrais plus jamais voyager avec les pauvres maintenant!
Marc Ronson...effectivement j'ai écouté la chanson minimum 25 fois...mais bon, j'avais 40h de trajet! |
Gus mon barman préféré et Jessica, copine de vol avec qui on a pris soin de bien vider les caisses de champ |
Mes premières impressions:
- évidemment je commencerais par me plaindre du climat...hop, voila, fait
- les gens ne sont pas aussi souriants
- les gens conduisent "du bon coté" ici, et je ne risque plus de me faire écraser en regardant du mauvais coté en traversant
- le yoga c'est top, et je conseille ça à tout le monde
- on n'a pas besoin de beaucoup de choses pour vivre
- j'espère ressentir longtemps cette sensation de liberté que j'ai en portant un foulard à fleur avec un t-shirt à rayures (la phrase de trop?)
Et là, retour chez mon père qui m'attendait impatiemment avec Buddha. Je suis méga motivée pour retourner dans la vie laborale. Finalement les vacances auront assez durées...bien que je sois déjà en train d'organiser mon prochain tour d'Europe pour vous faire un petit coucou à chacun d'entre vous.
Voila le dernier post sur cette aventure en Nouvelle Zélande. Merci à tout ceux qui en ont fait partie, ceux qui ont lu le blog, ceux qui auront réussi à lire ce post jusqu'au bout (les chômeurs?)...et merci à ceux qui feront partie de mon année 2011 et qui décideront de me laisser partager cette année avec eux.
La Nouvelle Zélande, ça déchire sa race...Bonne année!